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Certains politiciens répètent souvent que les riches ne paient pas leur juste part d’impôts sur le revenu. Ce sentiment est repris par les conclusions d'une étude de Pew Research.sondagemenée en avril dernier, qui a révélé qu'une partie importante des personnes interrogées estiment que les personnes riches ne paient pas leur juste part d'impôts sur le revenu, 60 pour cent d'entre elles déclarant que cette question les dérange beaucoup. Ce sentiment d’injustice a alimenté les appels à une augmentation du financement de l’Internal Revenue Service (IRS) pour lutter contre l’évasion fiscale.
Ce sentiment chez de nombreux Américains est en contradiction avec le caractère réellement progressiste du code fiscal. En fait, même si les réformes fiscales au fil des ans, notamment la loi sur la réforme fiscale de 1986 et la loi sur les réductions d’impôts et l’emploi de 2017, ont abaissé les taux marginaux d’imposition sur le revenu les plus élevés, le code des impôts est devenu de plus en plus progressif. Les dernières données de l’IRS montrent que les 1 % des salariés les plus riches ont payé un pourcentage record d’impôts sur le revenu dans les données collectées par NTUF depuis 1980.
Pour des informations historiques :
- Analyse de qui paie les impôts sur le revenu TY2020
- Analyse de qui paie les impôts sur le revenu TY2019
- Analyse de qui paie les impôts sur le revenu TY2018
- Analyse de qui paie les impôts sur le revenu TY2017
- Analyse de qui paie les impôts sur le revenu TY2016
- Analyse de qui paie les impôts sur le revenu TY2015
- Analyse de qui paie les impôts sur le revenu TY2014
- Qui paie les impôts sur le revenu TY2013
- Qui ne paie pas d’impôts sur le revenu ?
Parts fiscales pour l’année fiscale 2021
La division Statistics of Income de l'IRS publie des données annuelles montrant la part des impôts payés par les contribuables selon les fourchettes de revenu brut ajusté (AGI). Le rapport récemment publié couvre l'année fiscale 2021 (pour les formulaires fiscaux déposés en 2022). Les données les plus récentes révèlent que le 1 pour cent des salariés les plus riches, définis comme ceux dont les revenus dépassent 682 577 dollars, ont payé près de 46 pour cent de tous les impôts sur le revenu, ce qui représente le niveau le plus élevé dans les données disponibles. Notamment, le montant des impôts payés par ce percentile est près de deux fois supérieur à leur part du revenu brut ajusté (AGI), soulignant la nature progressive du système fiscal.
Les 10 pour cent des salariés les plus riches supportaient 76 pour cent de tous les impôts sur le revenu payés, et les 25 pour cent les plus riches payaient 89 pour cent de tous les impôts sur le revenu. Au total, les 50 % des déclarants les plus riches gagnaient 90 % de tous les revenus et étaient responsables de 98 % de tous les impôts sur le revenu payés en 2021.
L'autre moitié des salariés, ceux dont les revenus sont inférieurs à 46 637 $, ont payé collectivement 2,3 % de tous les impôts sur le revenu en 2021. Ce groupe comprend de nombreux déclarants qui n'ont pas à payer d'impôt sur le revenu, soit parce que leurs revenus sont tombés en dessous du seuil imposable, soit en raison de leur admissibilité à des crédits d'impôt. réduire ou éliminer efficacement l’impôt sur le revenu à payer. Des données distinctes de l'IRS soulignent que plus de 56 millions de déclarations de revenus en 2021 n'ont signalé aucune obligation d'impôt sur le revenu, 93 % de ces déclarations étant déposées par des personnes dont les revenus sont inférieurs à 50 000 $. Cela souligne la complexité du système fiscal et les différents facteurs qui influencent l’obligation fiscale selon les niveaux de revenu.
Données historiques sur la part de taxe
En 2021, l’économie commençait à se remettre des effets de la pandémie de coronavirus et de la fermeture d’une grande partie de l’économie, et le PIB et les niveaux d’emploi ont augmenté à mesure que les gens retournaient au travail. Cette reprise économique a coïncidé avec une tendance continue observée dans les données historiques de l'IRS compilées par NTUF, suivant la répartition de la charge de l'impôt fédéral sur le revenu depuis 1980.
En 1980, letaux marginal d'imposition sur le revenu le plus élevés’élevait à 70 pour cent et la part de l’impôt sur le revenu revenant au 1 pour cent des salariés les plus riches était de 19 pour cent. Au cours des décennies suivantes, leur part de l’impôt sur le revenu a augmenté, même si les taux d’imposition marginaux les plus élevés ont été réduits. Depuis 1980, la part de l’impôt sur le revenu de la moitié la plus modeste des revenus est passée de 7 % à 2,34 % en 2021 (contre 2,32 % l’année dernière).
Conclusion
Au cours des dernières décennies, la part de l'impôt sur le revenu revenant aux personnes à faible revenu n'a cessé de diminuer à mesure que le fardeau était de plus en plus transféré aux plus riches. Ces tendances contrastent fortement avec le discours sur la question de savoir si les gens paient leur « juste part ».
Les données devraient informer les décideurs politiques que lorsque les gens sont autorisés à conserver une plus grande part de leur propre argent, ils prospèrent, gravissent les échelons économiques et contribuent à une plus grande part de la facture d’impôt sur le revenu du pays. À l’autre extrémité du spectre, notre code fiscal hautement progressif garantit que les salariés à faible revenu bénéficient d’une protection contre l’impôt sur le revenu grâce à des exonérations, des déductions et des crédits.
Les décideurs politiques devraient s'efforcer de mettre en place un système fiscal qui impose un fardeau minimal à la création de richesse par le biais du secteur privé, favorisant ainsi un environnement qui ouvre à tous les individus des opportunités de réussite et de contribution à la prospérité de la nation.
